dimanche, 30 septembre 2007

lettre du 30.09.07

Salut à tous,

Beaucoup de bateaux arrivent en ce moment à Curaçao et le mouillage de Spanish water devient quelque peu encombré. Pour nous c’est le moment de bouger un peu, et de prendre l’air du large et surtout de retrouver une vie de famille normale. La fin du mois de septembre approchant, c’est un peu ce que nous avions planifié en continuant notre route vers l’ouest.

Ces dernières semaines Thierry s’est occupé de terminer tous les travaux qu’il avait entrepris. Peter est enchanté de son réservoir d’eau de 400 litres construit en époxy à même la quille. La tête en bas par une chaleur variant entre 35° et 40° à l’intérieur du bateau, je vous laisse imaginer, c’est certain Thierry n’a pas pris un gramme en effectuant ce travail.

Le catamaran de Reiner quant à lui, a retrouvé de sa solidité et les coffres avant ne prendront désormais plus l’eau.




Quant au coffre contenant le groupe électrogène et des bouteilles de gaz, du catamaran de Robert, il est maintenant séparé et ventilé. Plus de risque d’explosion en vue.
Je vous passe les détails de tous ce qui Thierry a fait durant notre long séjour à Spanish water, mais des vacances il en mérite et ça va nous faire un bien fou de bouger un peu afin de découvrir d’autres endroits et de rencontrer d’autres personnes.

Nous amis José et Fanfan sont arrivés avec un jour d’avance le 19 alors qu’on les attendait 20 ! Ils devaient être pressés de retrouver Amuitz. Ils nous ont ramené des cadeaux de France dont un bon morceau de gruyère. On avait presque oublié le goût d’un bon fromage à pâte dur, car le gouda…. Boof boof et re-boof.. Il leur faudra quelques jours ou semaines pour préparer leur bateau et faire feu à leur tour. On se retrouvera plus loin, à Aruba ou sur la côte Colombienne. Vous pouvez suivre leurs aventures sur http://www.sextan.com/. Marvin quant à lui est tout content de sa nouvelle combinaison que José et Fanfan lui ont ramenée de France pour son anniversaire. Il se prend maintenant pour un vrai surfeur ou plongeur, c'est selon.



Le 27 septembre nous levons l’ancre et quittons nos amis et connaissances. Nous nous retrouverons avec certains un peu plus tard puisqu’ils font la même route, d’autres amitiés resteront gravées au fonds de nos cœurs, internet sera là pour rester en contact et qui sait recroiserons-nous l’étrave de leur bateau. Nous laisserons aussi derrière nous, sans regrets, d’autres navigateurs, qui ne valent même pas la peine d’être appelés de la sorte et que nous espérons ne jamais retrouver sur notre route, si peu intéressants sont-ils. S’ils lisent ces lignes, ils se reconnaîtront sans peine ! Une fois notre tension apaisée, nous écrirons un article sur cette nouvelle mentalité prétendue marine, qui malheureusement devient de plus en plus courante.

Nous sortons de Spanish water sous un gros grain, ce qui rend la passe délicate. Nous faisons demi-tour, le temps que le grain passe et nous nous lançons à nouveau quand un second grain nous tombe dessus au milieu de la passe et c’est le moteur à 3500 tours qui sera nécessaire pour faire face et sortir de là. Bien trempés, on avait oublié l’effet d’un coup d’adrénaline après 6 mois de sédentarité. Une fois dehors, les grains se succèdent, mais le plus dur est passé, puis le soleil réapparaît, la mer se calme, nous continuons donc notre route jusqu’à l’anse de Sta-Martha distante de 20 miles (position GPS 12°17’N – 69°07’75W). Nous sommes seuls et très heureux de mouiller dans un endroit tranquille, loin des histoires de pontons.



A peine arrivés, nous commençons le nettoyage de l’annexe qui s’était bien encrassée à Spanish water. Notre petit matelot et tout content de frotter à cul nu et d’aider maman. Le capitaine quant à lui assure le mouillage et prend du repos.



Pour nos 12 ans de mariage, farniente et playa sont au programme du week-end. Le centre de plongée Sunset Diving Center et Resort nous offre gentiment le wifi d’où je profite de publier ce message. Nous sommes chaleureusement invités ce soir à participer aux festivités données en l’honneur de l’anniversaire de la « Manager » du centre de plongée.



Quel souffle de grand air, d’espace et de bien-être !

Avant de vous quitter, je voudrais vous faire partager, juste pour le plaisir des yeux, quelques peintures d’Edouardo, qui a déjà retrouvé, grâce à la solidarité de chacun, une grand-voile, un génois, un enrouleur, un feu tricolore pour sa tête de mât et plein de petit matos. Il continue à chercher une bôme, d’une longueur de 3.80 m., faites donc passer le message et si quelqu’un peut mettre la main sur cette denrée rare, qu’il se dirige sur Curaçao, Edouardo est preneur. Contactez-le auparavant pour savoir ce dont il aurait encore besoin eksamsara@gmail.com. L’action de solidarité doit continuer malgré les routes de chacun et je ne peux que vous encourager à lui commander une peinture de votre bateau, un portrait ou autre. Il peint pour son plaisir et pour se faire un peu d’argent bien entendu, mais ces œuvres, vu leur qualité ne sont vraiment pas chères.






Comme nous avons fait notre clearence de sortie dans le courant de la semaine précédente, je pense que lundi nous quitterons Curaçao pour Aruba, île distante de 45 miles. Une belle navigation en perspective puisque les vents souffleront d’est-sud-est. C’est d’Aruba que je vous donnerai d’autres nouvelles.

Avec nos meilleures pensées à tous. Les New Life en balade

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo au peintre et au petit garçon modèle qui est toujours aussi mignon
Bises
Thérèse