jeudi, 24 décembre 2009

Le Mont-sur-Lausanne, le 24 décembre 2009

Salut à tous,

Une multitude de choses à penser avant le départ. Marvin invite une dernière fois, pour cette année, ses copains copines.

Par sécurité Thierry a posé une troisième ancre. Lorsque nous rentrons en Suisse, nous laissons normalement New Life en marina ou sur un chantier, la quille sur terre ferme. Ici c’est un peu cher et on préfère garder les «centimes » si chaudement accumulés pour continuer le voyage.

La membrane du désalinisateur trempe dans son bain de biocide afin de la préserver durant une si longue période de non-utilisation. L’optimiste est démonté et ficelé sur le pont. Les bâches sont enlevées afin d’éviter une quelconque prise au vent. Peter et Coby de Limin Lady auront un œil sur le bateau. Nous partons tranquilles.

En annexe jusqu’à l’Asiento avec nos amis d’Atipa. En voiture jusqu’à l’aéroport avec nos amis de Joyeux Dauphins. Qui retrouverons-nous à notre retour ? Chacun de leur côté ils auront certainement levé l’ancre. Aucun soucis car l’amitié subsiste à travers les ans et nous sommes sûrs de les retrouver un jour au coin d’un mouillage ou à tout le moins de nous entendre par BLU. OK, il faudra que je saisisse le bon micro !

Nous quittons Curaçao devant une bonne glace, les épaules à l’air, il fait +34°. Marvin ne supporte déjà plus ses chaussures fermées.



Le trajet Curaçao-Amsterdam s’est bien déroulé, aucun retard. Les envies de visiter cette capitale se sont vite amenuisées, il fait -1° à notre arrivée, il neige. Nous récupérons nos bagages, sortons quelques pulls afin de nous réchauffer et attendre, notre avion du soir sur Genève avec Easy-Jet. Nous déambulons dans cet aéroport plein de courant d’air et attrapons notre premier rhume. Thierry se fait aborder plusieurs fois. Une fois par salam, puis on lui parle en arabe et la dernière fois on lui demande s’il est pakistanais… Faudrait-il qu’il rase sa barbe ?



Arrivés à Genève nous sautons dans le dernier train en partance pour Lausanne, attendons un taxi jusqu’à la maison. Un thermomètre en face de la gare nous nargue en indiquant -4°. Mais c’est un pays de loups ! Un bon vin chaud préparé par les parents de Thierry qui attendaient notre coup de fil pour venir nous chercher, nous réchauffe immédiatement les entrailles, même qu’il est 01 heure du matin. Marvin nous dira en allant se coucher : Oh je suis trop content de revoir grand-papa et grand-maman, je ne pouvais plus attendre.

Le lendemain on ne perd par une minute pour monter au galetas et sortir tout ce que nous trouvons de chaud. Marvin n’a aucun souci, les grands-mamans et tati s’en sont données à cœur joie, il est équipé de la tête aux pieds, en plusieurs exemplaires même. Maman s’est lâchée, aiguilles et laine en mains, elle a tricoté pulls, gilets, chaussettes, écharpe. Voici donc notre moussaillon bien paré pour affronter l’hiver en Suisse. La cerise sur le gâteau, c’est que des chutes de neige sont annoncées.

A 04 heures du matin, on entend la lame, le camion de sel, c’est parti, elle tombe à petits flocons, mais très dense, recouvre de son duvet blanc, les routes, talus, les derniers brins encore fleuris, la neige est là.




Au réveil Marvin n’en croit pas ses yeux, tout est blanc. Il est excité comme une puce, se passe de petit-déj., enfile dans sa nouvelle combinaison de ski, il faut absolument qu’il aille aider son grand-papa à dégager la neige avant que tout soit terminé.






Puis, il saute sur le bob offert par tati à titre de cadeau de bienvenue et tente ses premières glissades. Un peu déçu quand même car ça ne glisse pas comme il veut…




… mais il apprendra qu’il faut tasser une piste avant de dévaler la pente.



Ce n’est qu’avec les joues bien rouges, le sourire aux lèvres qu’il rentrera en fin de matinée,…



…pour préparer la traditionnelle fondue des retrouvailles.



La semaine passe rapidement, les sapins sont décorés par le moussaillon, il ne reste plus qu’à attendre la venue du Père Noël. Interdiction de faire du feu dans les cheminées afin qu’il ne se brûle pas les fesses !

Nous sommes samedi, jour de marché à Lausanne. On s’habille chaudement, il fait -9° pour aller prendre quelques clichés et s’imprégner de l’ambiance locale…,



… les couleurs des fruits et légumes sont là, bien arrangés sur l’étalage. Les fleurs quant à elles ont droit à un traitement de faveur, petite chaufferette afin d’éviter le gel.



Les vaches pour ne pas prendre froid aux sabots ont chaussé des patins à roulettes…



… ou font de la pub pour une distribution de bon lait frais.




Nous cherchons de quoi nous tempérer, heureusement le second étale est en fumée. Du vin chaud et des marrons sont là pour réchauffer les plus courageux qui, malgré la position du mercure à -9° sont sortis faire leur marché du samedi. J’espère que vous apprécierez les clichés. Brrrrrrrrrrrrrrrrrr.



Le froid n’arrête pas Marvin qui continue à faire ses descentes en bob dans le jardin. Les grands-mamans prenant leur rôle bien à cœur en lui tenant compagnie.




Allez pour vous qui êtes bien au chaud, les doigts de pied en éventail, voici une vue qui ne vous laissera pas indifférents, j’en suis certaine.



Il est temps qu’on vous quitte pour aujourd’hui, mais pas avant de vous avoir envoyé nos vœux pour les fêtes de fin d’année, où que vous soyez au sud, au nord, aux pôles ou sous les tropiques, sous l’eau ou dans l’espace, nous vous souhaitons un Joyeux Noël et une merveilleuse année 2010.



Avec nos meilleures pensées
Les New Life en balade

jeudi, 10 décembre 2009

Curaçao, le 11 décembre 2009

Salut à tous,

Les jours et les semaines passent, mais ne se ressemblent pas. Beaucoup de bateaux commencent à tailler la route à l’ouest. Le mouillage se vide gentiment.

Thierry a terminé les hublots sur le Science Mari,…



… il attaque maintenant de petits travaux pour d’autres bateaux, comme cette manche à air, qui avait besoin d’être rallongée.


Il construit également un box pour le nouveau tuner d’antenne BLU que nous venons d’acheter. Le tuner doit être posé à la base de l’antenne, à la merci des embruns et du soleil, vaut donc mieux qu’il soit protégé.

Côté boulot, je ne suis pas en reste non plus depuis que j’ai entrepris la fabrication d’une bâche pour la voiture de nos amis Ghislaine et Loïc. Ce n’est pas rien de manipuler près de 20 m. de tissus à l’intérieur du bateau. Voilà donc à quoi peut ressembler le carré de New Life certains après-midi de couture.



Impossible de coudre sur le pont, il souffle trop. Lors des multi-essayages nous sollicitons nos amis car plusieurs mains sont nécessaires pour maintenir en place la nouvelle robe de l’automobile.



Je vais revenir sur les radios du bord VHF/BLU et vous raconter une anecdote qui va faire sourire certains et pleurer (de rire) d’autres….

Comme vous le savez tous, la « public relation » à bord c’est bibi. Thierry à la technique, m’installe le nouveau tuner d’antenne, Loïc nous règle le poste BLU afin qu’il n’ait plus de TOS sur les ondes, nous explique et affine les réglages. C’est parti je serai à nouveau opérationnelle.

Un matin j’attrape le réseau de Loïc (celui de Sybellius) sur 6905. Je l’entends parfaitement, il est à St-Martin. De brin de causette en brin de causette, je communique avec Cariacou, la Martinique, Les Saintes (Les Antilles), Marguarita, Cumana (Vénézuéla). C’est super.

Dans la journée, je conviens par internet d’une fréquence et d’une heure d’appel avec nos amis Gigi et Lulu qui sont eux, aux Etats-Unis. Le rendez-vous est pris pour le surlendemain. Je me réjouis déjà de les entendre de vive voix. Par la suite il nous faudra persévérer, attraper la fréquence Pacifique afin de communiquer avec certains potes là-bas.

Le jour du r.v. BLU avec Gigi et Lulu, Thierry règle le poste avant de partir travailler en me faisant ses recommandations, précisant bien que tout est ajusté, il suffira simplement de les appeler. Voici la vacation :

« Gigi/Lulu, Gigi/Lulu, ici Patricia/Thierry, Patricia/Thierry, vous êtes à l’écoute ?
Gigi/Lulu, Gigi/Lulu, ici Patricia/Thierry, Patricia/Thierry, vous êtes à l’écoute ? »

Rien, pas de réponse, je recommence mon appel.
Ah, je constate qu’un des boutons était resté sur AM, je le mets sur USB et réitère mon appel

« Gigi/Lulu, Gigi/Lulu, ici Patricia/Thierry, Patricia/Thierry, vous êtes à l’écoute ?
Gigi/Lulu, Gigi/Lulu, ici Patricia/Thierry, Patricia/Thierry, vous êtes à l’écoute ? »

Toujours rien, je bougonne tente d’autres réglages, malgré les recommandations du capitaine. Rien n’y fait, même l’aiguille de puissance ne se déplace pas sur l’écran. Bon je reprends le micro et lance :

« OK, je ne vous reçois pas, je pense que vous avez un problème de micro, je refais le point par internet. »

La journée se passe. Je pars faire une course avec Ghislaine et Loïc de Joyeux Dauphins qui me demandent si la vacation de ce matin à nos amis des USA s’est bien déroulée. Je leur fais part de ma déception. Et Ghislaine de me dire :

« Moi, je t’ai bien entendue ce matin, tu as bien passé sur les ondes. »

Normal , vous êtes juste à côté. Séru Boca Marina ce n’est pas loin.
Et Ghislaine de continuer.

« Est-ce que vos amis sont arrivés à Spanish water ? »

Non, non ils sont toujours aux States, pourquoi ?

« Oh tu as vraiment bien passé sur les ondes » me répète-t-elle.

Tout à coup, je réalise…
Je suis sûre que vous aussi vous avez tout compris. Lors de mon appel de ce matin, j’avais en main le micro VHF et tentais un appel BLU en réglant cette dernière radio. Forcément qu’avec le faux micro en main, rien de concret ne pouvait se passer avec les Etat-Unis et que la vacation était perdue d'avance. Par contre tout le mouillage de Spanish Water a entendu sur canal 72 VHF ma conversation et a pu profiter de mon incompétence du jour !

Est-ce que la « public relation » du bord aurait besoin de vacances ?

Tous ceux qui font de la radio - vous en conviendrez - ne peuvent que pleurer de rire !



Je sais que vous attendez tous des nouvelles de Sully. Eh bien, je le trouve bien changé depuis la tentative de remise en liberté. Il a l’air de s’ennuyer de l’autre côté de son bassin, il ne vient plus se faire brosser. L’autre matin, il n’a pas même voulu sortir en pleine mer pour son jogging matinal. On dirait qu’il n’a plus le goût, même la nourriture ne semble plus l’intéresser. C’est comme s’il avait réalisé qu’il avait raté sa chance en ne suivant pas les siens.

Il lui faudra une bonne semaine pour qu’il retrouve à nouveau l’appétit, l’envie de jouer et de se faire gratter.



Cet après-midi, j’étais toute étonnée de voir aux côtés de Georges un vétérinaire des Etats-Unis qui avec l’aide de sa « nounou favorite » stimulait Sully à l’aide d’un flotteur au bout d’une perche, le faisant sauter, le sifflant, le récompensant d’un hareng à chaque fois qu’il touchait la perche.





Inutile de vous expliquer ce que je ressens en ce moment. J’ai l’impression que Sully devient un animal de cirque et je réalise que s’il ne retrouve pas la liberté rapidement, il en deviendra un, bien que le Seaquarium de San Diego soit avant tout un Centre de recherches. Le plus fameux et populaire des centres aquatiques au monde. Les animaux ne sont pas dressés pour des shows, mais sont là avant toute chose pour que l’homo sapiens puisse les étudier et apprendre leur mode de fonctionnement. Et qui sait peut-être un jour devenir aussi intelligent qu’eux.

Ce dimanche, des prélèvements sanguins ont été effectués. Difficile de choisir parmi les quelques 200 photos pour vous faire partager l’événement. En premier lieu, il s’agissait de mettre à l’eau et de maintenir un long filet, …



…d’avancer avec ce dernier en y maintenant une tension permanente…



… tout en le resserrant tranquillement afin de retrancher Sully dans un endroit accessible au vétérinaire. Georges tel un père attentionné, accompagne son « bébé » pour les analyses.



A aucun moment Sully ne donnera un coup de queue mal-attentionné, ne tentera de fuir, il coopère pendant toute l’opération. Même au moment de la piqure il ne bougera pas.



Il est temps maintenant de le ramener dans son bassin naturel, d’ouvrir le filet - Georges restant à ses côtés - de le nourrir, de le brosser et de lui ficher la paix pour la journée.




Mais Sully n’avait pas dit son dernier mot. Au moment où Georges le lâche et regagne le ponton, le globicéphale fait volte-face et attrape la jambe de Georges.



Rien de grave dira Georges, Sully ne l’a pas fait exprès, ma jambe a rencontré malencontreusement les dents du petit. Ce n’est pas de sa faute.

Voilà une autre semaine de passée. Aujourd’hui Georges mesure nageoires, queue, diamètre du corps, etc. il lui donne une des pitances de la journée (il en reçoit 4), mais je vois que l’entrain n’y est pas. Lorsqu’il vient discuter il m’annonce que les résultats des analyses sont excellents. Sully est en pleine forme, il a plus d’oxygène dans le sang que n’importe quel animal sauvage, aucune bactérie. C’est qui est une bonne chose c’est sûr, mais cela veut aussi dire que son acheminement vers les States se dessine à l’horizon. Les mesures, vous l’aurez tous compris, seront pour avoir un hamac adapté lors de transport en avion.

A tout hasard, je demande à Georges si tout espoir de liberté est terminé. Et ce dernier de me répondre, la larme à l’œil, non, non, tout le monde reste en alerte au cas où un groupe passerait dans le coin, mais… Il ne terminera pas sa phrase, mais ajoute une petite remarque, avec un sourire forcé oh avec ses deux futures nouvelles girlfriends Ninelifes and Bubbles, il ne sera pas si mal ! Et puis il ne peut pas continuer à vivre seul, il va tomber dans l’ennui à la longue.

Tout le monde s’est attaché à ce gros mammifère, mais, il nous faut rester réalistes aussi, car Sully demande de plus en plus d’attention des humains, il aime se faire remarquer, il coopère avec les bipèdes comme aucun animal sauvage ne le ferait. Est-ce de la reconnaissance pour lui avoir sauvé la vie il y a quelques mois ?
Tel un garnement qui veut n’en faire qu’à sa tête parfois. Voici le dernier événement de la semaine. Alors qu’une quinzaine de touristes assistaient à son exercice matinal, à bord du Pélican (un catamaran qui fait du charter à la journée), il décide de disparaître. Quelques clichés pris et hop, plus de Sully. Georges inquiet scrute la surface de l’eau. Aucun signe. Les touristes qui avaient payés la sortie sont déçus bien évidemment. Après une heure de recherches il réapparaît, comme si de rien n’était, il saute, il surfe sur les vagues, il s’éclate comme jamais. Puis il disparaît à nouveau, plus aucune trace durant deux heures. Les touristes cette fois-ci rentrent à leur hôtel, mais Georges lui reste encore en mer.

Soudain, une vibration dans la poche, son portable sonne. La volontaire qui fait son « baby-sitting » sur la plage s’inquiète ne voyant pas revenir Georges et son équipe.
"Vous est-il arrivé quelque chose avec le bateau ?
Non, non rien de grave, lui répond Georges, on cherche Sully, il a disparu…
Mais, il est là, au bercail depuis un bon bout de temps déjà ! "

Au retour, Georges se positionne pour nourrir son globi favori, …



…l’animal continue à sauter comme un fou, attrapant un hareng pour jouer, sans l’engloutir de suite, aspergeant tout le monde sur son passage. Il ne manquera pas non plus de donner un bon coup sous la planche, manquant de justesse de faire passer Georges à l’eau.

C’est comme s’il voulait dire : Eh Eh, vous avez-vu…. je suis un grand garçon maintenant, je me débrouille tout seul. Sacré Sully !


J’ai regroupé les événements de plusieurs semaines afin que vous ayez vous aussi - même à distance - l’impression de faire partie de l’équipe des volontaires. Bien entendu, il y aura d’autres nouvelles sous peu.

Je ne vais pas manquer non plus à vous faire partager notre quotidien. Voilà deux semaines que sont arrivés au mouillage la famille Atipa ; Caroline, Guillaume, Yohann (9ans) et la petite Solène (3 1/2ans).



Partis de Guyane il y a quelques mois, ils taillent la route, direction Pacifique et ne sont que de passage à Curaçao, un ou deux jours tout au plus. On fait connaissance, les enfants ne mettent pas longtemps avant de s’entendre comme des larrons en foire.



Mais voilà que le jour du départ, de l’eau de mer s’introduit dans l’huile du moteur, que l’éolienne -encore sous garantie – décide de ne plus tourner. Oups, le départ est reporté de quelques jours seulement. Guillaume décide d’attaquer un problème après l’autre.

Le moteur est démonté, c’est une des pastilles antigel de la culasse qui s’est percée avec l’électrolyse. Forcément, qu’après le démontage de la culasse, le joint est fichu. Peu de chose en fait, si on a un bon mécano sous la main et qu’il sait où commander les pièces de rechange.

Faute d’énergie, sans moteur, sans éolienne, c’est le frigo qui ne refroidit plus sur Atipa. En bateau, il y a la loi des séries. Comme une chose n’arrive pas sans une autre, il passe des vagues tropicales, avec un temps couvert et pluvieux,…



… les deux panneaux solaires en place ne suffisent plus en apport d’énergie. Au lit de bonne heure, pas de DVD pour les enfants, plus de frigo et voilà que la radio VHF déconne, l’antenne rend l’âme.

Malgré tout ça nos voisins gardent le sourire. On leur prête le groupe électrogène portable, les batteries remontent un peu. Pour les pièces du moteur ils apprennent à être patients. On est à Curaçao !

Quand je dis que les semaines passent et ne se ressemblent pas, c’est du kif-kif pour tout le monde. Guillaume et Thierry se penchent sur l’éolienne pendant que Caro, les enfants et moi -bien entendu après l’école, le shopping, la lessive, l’intendance - on se retrouve auprès de Sully, les petits moussaillons profitant du parc aquatique et de la plage du Zanzibar.

Au retour cet après-midi là, c’est l’exclamation générale dans l’annexe. Yohann a vite remarqué que l’éolienne avait retrouvé sa position initiale et tournait à tue-tête.
Youpie, Game-boys, DVD, DS, pourront être chargés à nouveau.

Côté maman: Oh je vais pouvoir récupérer les affaires déposées dans ton frigo Pat. Je vais pouvoir utiliser l’ordi, mettre à jour notre site et envoyer des nouvelles à la famille.

Côté papa, un sourire au coin des lèvres il annonce : On n’aura même plus besoin de se relayer à la barre. Le régulateur d’allure - qui n’avait pas encore pris vraiment du service sur Atipa - fonctionnera dorénavant, Thierry en a modifié l’équilibrage.

Dans la foulée, Thierry et Guillaume qui ont trouvé comment réparer l’éolienne, attaquent celle de Senta, notre votre allemand, qui avait le même problème de « non-charge » que Guillaume.

Ce soir on fête ces bonnes nouvelles devant une platée de spaghetti en déconnant un peu, en disant à nos nouveaux amis qu’il vaudrait peut-être mieux qu’ils changent le nom de leur bateau s’ils veulent naviguer à vive allure car ATIPA lui, a bien décidé de voyager à son rythme.




Il n’y aura pas une mise à jour sans que je vous parle du CNED, alors quand l’école se passe depuis plusieurs jours de cette manière,….



… que nous sommes obligés de terminer de travailler sur la plage, …



… que le ton des réponses de Marvin dépasse les limites de la politesse, il nous faut trouver un moyen d’agir sans continuer à menacer sans rien faire.

En discutant avec Thierry un soir on décide de punir notre moussaillon où ça risque de le faire réfléchir. Un camp d’optimistes est organisé à Klein Curaçao par l’Ecole des jeunes navigateurs de Curaçao. Départ avec le Mermaid, chargement des optimistes à bord, jeux, pique-nique - les plus grands partis la veille y on passé la nuit – régates et activités aquatiques. Marvin s’en réjouit depuis un moment déjà. On sait, c’est dur, mais nous avons décidé d’annuler son inscription. Du coup samedi dernier pas de cours d’optimiste puisque tous les copains étaient à Klein. Oh, oh, il n’a pas apprécié du tout.

Mais voilà, il fallait bien ça pour que les choses rentrent dans l’ordre et qu’on retrouve un peu de sérénité à l’école.



Le premier samedi du mois, il y a un « potluck » organisé par Séru Boca Marina. Chacun amène un plat à partager, ses boissons et ce qu’il souhaite mettre sur le barbecue. C’est une excellente occasion de se retrouver entres amis, ainsi que de faire de nouvelles connaissances.



Au potluck du 5 décembre, une surprise que personne n’attendait c’était la visite du St-Nicolas. Klaxons, musique, tambour ont annoncé son arrivée.



Nous avons remercié St-Nicolas de sa visite comme on a pu, en lui chantant des chansons, lui racontant des histoires ou en dansant...



Petits et Grands étaient ravis


Il y a St-Nicolas, c’est tout vu.
Le Père Noël, c’est pour plus tard.
Le cadeau des parents qui est arrivé un peu avant l’heure afin d’encourager notre moussaillon puisque depuis une semaine tout se passe à merveille côté école et langage. Marvin est propriétaire de son premier bateau. Il doit encore lui choisir un nom, le baptiser et pourra en profiter à la seule condition que les devoirs soient terminés.



Voilà pour aujourd’hui, il ne me reste plus qu’à vous quitter en vous disant à bientôt pour certains puisque dans moins d’une semaine on vous serrera dans nos bras et en lieu et place de la bise virtuelle, vous l’aurez pour de vrai. Nous nous envolerons de Curaçao via Amsterdam et Genève le 15 décembre et serons de retour à bord de New Life en janvier 2010.

Les prochaines nouvelles risquent d’être plus frisquettes puisque les premiers flocons ont déjà fait leur apparition en Suisse.

Avec nos meilleures pensées
Les New Life en balade