mercredi, 12 mai 2010

Curaçao, le 12 mai 2010

Salut à tous,

Le temps passe trop vite, voilà déjà 3 mois que nous sommes revenus de Suisse. Il nous faut à nouveau régulariser notre situation face aux autorités. Nous nous échappons donc, le temps d’un week-end à Aruba. Cette fois-ci, nous jetons notre dévolu sur la compagnie Insel Air qui fait ce trajet plusieurs fois par jour.



Dans ce petit avion, d’une quinzaine de places, Marvin est aux premières loges pour admirer la technique de vol, le travail d’approche et l’atterrissage. C’est comme si je tenais le manche maman !




Moins de 30 minutes plus tard, nous sommes déjà au-dessus d’Aruba.




Nous sommes descendus au Brickell Hôtel, à Palm Beach cette fois-ci. Marvin n’a pas voulu décoller de la piscine et n’a même pas mis un doigt de pied sur la plage. Puisque qu’on est en vacances ; je profite de la piscine, la mer et la plage, j’ai ça tous les jours !



Une balade en fin de journée, nous plonge …




... dans ce que nous fuyons depuis des années : le tourisme à l’état pur, avec des hôtels accolés les uns aux autres, les boutiques souvenirs « attrappe-couillons », des restos dont les terrasses ne se délimitent que par la couleur des chaises et où l’on ne mange même pas très bien. Des "bus-party "...

... musique à coin où tous les participants se déambulent, maracas à la main, prétendant s’amuser follement dans un décor planté, artificiel, kitch, afin qu’ils aient l’impression d’être en Afrique, au Mexique où ailleurs.






Je m’arrête pour photographier le tronc et les racines de ce magnifique banian qui a réchappé aux aménagements fabriqués,





… et j’entends derrière moi, un petit pfff. Deux américains qui ricanent et finissent par me demander ce que je photographie d’intéressant. Eh bien juste la beauté de cet arbre. Ils ont continué leur chemin, un gros point d’interrogation au milieu de la figure. A chacun son truc !

Au retour nous terminons le dimanche chez les Irons, irons, petits patapons. Les enfants tout contents de se retrouver décident que les mamans ont droit à un peu de repos. Ils attaquent la vaisselle du souper.





Thierry récupère à la benne un panneau solaire. Il le répare et en profite pour aborder le thème électricité et soudure avec son fils. Il n’est pas peu fier notre petit bonhomme, fer à souder en main, lorsque son papa lui dit que la seconde connexion, c’est lui qui s’en occupera.





Chic, j’ai un peu de temps libre, pendant que père et fils bricolent ensemble, je m’éclipse pour une balade qui me permet de surprendre quelques oiseaux.




Le 30 avril les hollandais fêtent l’anniversaire de leur reine. C’est l’occasion de festivités en ville et partout sur l’île. Après la pluie diluvienne de ce matin,...




… il fait une chaleur pas possible. Aucune envie d’aller faire un saut en ville, nous restons donc au port de pêche où les enfants, petits ou grands, profitent des jeux organisés.


Comment va-t-on s’y prendre pour croquer cette pomme à deux ?




Vu la chaleur, rien de plus normal que de se rafraîchir les méninges. De plus il s’agit d’attraper quelques guilders sur le fond de la cuvette tout en repoussant les fruits qui gênent, mains dans le dos bien entendu.





Les adultes ne sont pas en reste non plus.




C’est un long week-end de festivité puisque le lendemain c’est samedi 1er mai et on apprend à nos dépens que tout sera fermé jusqu’à lundi. Bref à bord il y a toujours des pâtes, du riz et ça me donnera l’occasion de refaire un peu de pain.



La tenue d’un agenda ferait du bien parfois, cela m’éviterait sans doute d’oublier la date d’anniversaire de notre nièce préférée et bien d’autres…

On ne dirait pas comme ça, tout le monde semble penser que nous avons du temps, que nous nous prélassons au soleil, qu’il n’y a rien à faire sur un bateau, qu’on mène une vie tranquille et pépère. Détrompez-vous c’est juste une autre vie que celle que vous connaissez, un choix que nous avons fait il y a quelques années déjà et qui nous emmène bien loin de certaines «contraintes» comme le téléphone, les rendez-vous prévus un mois d’avance, les projets à long terme.
Bien sûr des contraintes on en a, comme tout le monde, mais elles sont peut-être plus acceptables puisqu’on a choisi ce mode de vie où il ne suffit pas de tourner l’interrupteur pour avoir de l’électricité, de sauter dans une voiture pour faire les courses, d’enclencher la machine et le séchoir pour que la lessive soit faite, de tourner le robinet pour avoir de l'eau courante, etc.
On fait des plans, on élabore des projets de voyage, de découverte, de boulot, mais en gardant toujours à l’idée qu’ils seront maniables, élastiques, adaptables, au jour le jour, en accord avec Dame Nature. Qualité ou contrainte ? C’est propre à chacun, pour nous c’est plutôt une qualité, mais ça vous le savez puisqu’on continue à la mener cette vie de « globe-flotteurs ». Nous avons tout de même hâte de reprendre nos navigations.

Hier, nos potes Véronique et Bruno sont revenus d’une escapade aux Aves et aux Roques. Bruno est un mordu de pêche et de chasse sous-marine. Mais voilà l’être humain ne peut pas manger plus que son corps ne l’accepte. Alors pour ne pas être frustré il a pensé aux copains. Véro a remis le congélateur du bord en fonction, Bruno s’est éclaté en pmt (palmes, masque, tuba) et nous avons reçu cette magnifique palette de poissons.




Quant à Marvin, il est le plus heureux des petits gars en ce moment. Deux filles pour lui tout seul, Joy et Tessa…




… ce qui ne ravi pas toujours Joy puisqu’il y a de la jalousie dans l’air. Ah ces loulous !

Encore une dernière ligne droite côté école avec l’évaluation no 10 et les grandes vacances seront là pour le plaisir de tout le monde.

Voilà, on vous quitte pour ce mois-ci en vous disant à tout bientôt.


Avec nos meilleures pensées,
Les New Life en balade