mardi, 3 juillet 2012

De Manjack (Bahamas) à Deltaville (Virginia)

Salut à tous,

La météo ah, ah quel bon sujet de conversation cette année ! On peut en parler en long et en large sans arriver à en faire le tour, ni s’en lasser. Les fenêtres se dessinent à l’horizon, s’ouvrent, on se prépare en se disant que cette fois-ci c’est parti, on lève l’ancre et, comme par enchantement, elles se referment aussitôt. Oh vous allez me dire que les fenêtres c’est fait pour s’ouvrir et se fermer, mais on souhaiterait parfois qu’elles le restent un peu plus longtemps de 48 heures. Les meilleures météorologues en perdent leur latin, ne faisant plus aucune prédiction à long terme, mais se contentant de diffuser des bulletins au jour le jour en analysant toutes les éventualités du style « si ce phénomène rencontre celui-ci, voilà ce qui va se passer par contre si les éléments décident de s’ignorer voici dans quelle situation on se retrouvera, ou alors il est possible que….. etc, etc. etc. ». Et ça n’en fini pas, il y en a pour des heures. Résultat : On ne sait plus à quel Saint se vouer.

C’est incroyable, nous sommes bientôt à fin mai, les fronts d’hiver sont encore là et les vagues tropicales débutent déjà amenant un taux d’humidité élevé. Je vous laisse donc imaginer ce qu’un chaud/froid fait dans votre assiette. Si nous avons encore du ciel bleu à Manjack, la côte américaine est balayée par des pluies diluviennes, de gros orages accompagnés de vents violents. Et comme la nature est généreuse et que la météo n’est en rien stationnaire, notre petit coin de ciel bleu et les lagons tranquilles deviennent soudain inconfortables pour quelques jours.

Avec la chaleur et l’humidité les moustiques se réunissent et prolifèrent en masse pour nous rendrent la vie impossible dès que le vent se calme. On en est à se demander si on préfère un mouillage rock’n roll ou calme. Notez que - pour rester positive - cela nous permet de faire de belles photos et de n’avoir aucun souci avec nos réserves d’eau !






Chaque semaine ou presque, nous nous rendons à Green Turtle pour ravitailler un tantinet, les réserves du bord commençant à s’amenuiser. Nous n’achetons que le strict minimum vu les tarifs pratiqués aux Bahamas, préférant nous dépanner les uns les autres avec ce qu’il reste sur les bateaux. Toutefois les produits frais sont nécessaires alors du coup on paie 1$ LA banane,



5$/kg d’oranges, 4.50$ LA livre de tomates (locales je précise), 1$ LA pomme de terre ou L’oignon (OK c’est un gros oignon blanc), 7$ l’ananas (à ce prix on s’en passe), etc. Pour quelques bricoles au fond du sac nous avons dépensé trois fois trop.

Le fait que nous soyons bloqués a tout de même de bons côtés puisque nous sommes bien entourés et que nous retrouvons par le pur des hasards Michel et Rosine du bateau Panonica qui croisaient dans le coin. Nous les avions rencontrés l’année de notre départ aux Canaries, nous les retrouvons ici dix ans plus tard, à la fin de notre voyage. Le monde est petit je vous le dis !

Ça tombe à pic demain c’est l’anniversaire du capitaine, nous le fêterons comme il se doit, sans oublier le gâteau. En catimini Marvin passe le mot aux amis. Je vais me mettre au boulot dès l’aube en tâchant de faire le moins de bruit possible en cuisine afin que la surprise soit totale pour Thierry qui n’a aucune idée de la date à laquelle nous vivons. Nous passons un chaleureux moment entre amis alors que dehors il pleut des cordes.







En attendant que la météo se remette au beau fixe, nous profitons encore de snorkler sur les épaves du coin, mes hommes étant équipés pour ramener le repas. Si le capitaine n’a pas de calendrier dans la tête, les langoustes elles n’oublient pas qu’elles sont interdites de chasse en cette saison puisqu’elles sont en période de reproduction, certaines femelles ayant déjà des œufs. Elles viennent donc sans scrupules et sans crainte narguer les chasseurs. La seule chose qu’on puisse faire c’est d’immortaliser leur capture sur la pellicule en les regardant évoluer dans leur milieu et espérer qu’elles fassent plein de petites antennes, pour les générations futures.




Les plus gros poissons ne se trouvent pas dans le lagon, il faut sortir en mer pour avoir de belles prises. Comme c’est calme aujourd’hui à l’extérieur, Bill et Betty-Sue, nous proposent de tirer les annexes à l’arrière de leur sport fisching, pour nous permettre d’explorer la barrière et les cailles au large en y passant un après-midi de chasse. J’emprunte l’appareil sous-marin de Michel et Rosine pour ramener quelques beaux clichés pendant que d’autres ramèneront de quoi manger.









Je sens que vous avez déjà les papilles gustatives en éveil, mais avant de vous dévoiler le festin que nous aurons demain sur la plage, nous nous devons de partager avec vous le clou de ce bel après-midi. NAGER avec des dauphins en plein océan. C’est l’euphorie à bord de Team Works lorsque sur le trajet du retour nous sommes littéralement assiégés par une bande de dauphins. Bill stoppe ses moteurs, nos compagnons nous tournent autour, claquent l’eau de leur queue, bondissent de tous côtés, font des pirouettes en tentant de nous dire : Mais qu’attendez-vous bande de nains ? Sautez à l’eau et venez nous rejoindre. Nous nous équipons à nouveau et à peine dans l’eau, nous sommes entourés par de jeunes dauphins curieux qui se laissent presque toucher leur maman les surveillant du coin de l’œil.







Nos compagnons nous accompagnent lors de nos apnées, communiquent par cris en nous passant à côté comme des bombes ce qui nous permets d’admirer la rapidité de leur déplacement et leur corps filiforme. Etant moins bien lotis, il nous faut remonter en surface pour respirer avant eux. Ils doivent se marrer nos amis de voir la bande de bipèdes que nous sommes, chaussés de palmes, sans que la moindre grâce émane de nos corps un peu balourd face à leur ligne parfaite.

Après cette magnifique expérience, qui restera gravée à jamais, nous ne pouvons que ressortir de l’eau comblés avec de belles images dans la tête.

Le festin du lendemain ?
Le voici en images









Depuis la nuit des temps c’est comme ça… On ne va donc pas déroger à la tradition ! Les hommes exhibent fièrement le produit de leur chasse et préparent le feu, les filles au boulot pour le dépeçage, nettoyage, préparation du repas.


Arrivera-t-on à manger avant l’orage ? That’s the question !





Eh ben non ! Nous terminerons la journée dans la bonne humeur mais sous une pluie diluvienne avec en prime une attaque de nonos…. Vous savez ces minuscules bestioles de rien du tout qui vous pourrissent la vie sur les plages.

Je ne vais pas vous parler de météo tous les jours, ça en deviendrait lassant...


Mais lorsqu’une fenêtre se dessine enfin le 28 mai, nous levons l’ancre sans hésiter juste après le passage de la dépression tropicale Beryl qui nous a amené son paquet cadeau : pluie et vent. Beryl balaie maintenant la côte Est. Nous devrions donc bénéficier de vent SSE/SSO de 10/15 nœuds (vous avez remarqué je reste au conditionnel !) ce qui nous laisserait gagner un maximum de terrain étant déjà bien tard dans la saison. Nous allons tenter de viser Fernandina au nord de la Floride ( 350 miles = 4 jours de mer).

Une décision est toutefois prise; New Life ne retraversera pas l’Atlantique et restera jusqu’à sa vente aux USA.

Avant que la balance ne penche de ce côté-ci, vous imaginez bien que nous avons pesé le pour et le contre. Mais, au vu des prix onéreux et complètement disproportionnés pratiqués en Europe pour entreposer un bateau, le fait que la Suisse ne fasse pas partie de l’UE - ce qui limite à 18 mois le temps autorisé dans les eaux européennes -, de la météo pourrie (pour ne pas en parler !) de cette année, de la saturation des ports suisses, etc . Oh, il y avait la possibilité de remettre New Life dans le Golfe du Gazon, mais on se doutait bien que Jacky trouve cette solution très drôle. New Life deviendra donc américain n’ayant de toute manière aucune envie d’être sédentaire, décoré de fleurs et entouré salades maintenant qu’il a goûté à la grande bleue. Tout penchait donc du côté de la décision prise.

Les voiles sont hissées, le bateau glisse sous une légère brise de SSE de 10 nœuds, Roi Soleil et New Life traversent côte à côte le banc des Abacos chacun retrouvant ses marques. Marvin a sa game-boy chargée, le capitaine barre, je prépare de la pâte à gâteau pour la quiche de ce soir et façonne un pain pour les jours à venir. Tout va bien à bord, la mer et la météo (oups) sont magnifiques.





Une bande plus claire se dessine à l’horizon, nous faisons notre position en vérifiant la carte, il n’y a pas de banc de sable signalé à cet endroit. En approchant nos comprenons mieux cette vision de haut-fond. En fait on se trouve dans du frai de poisson; les femelles pondent, les mâles fécondent les œufs. Du coup on lance la chanson « Dès que le vent soufflera » de Renaud et éclatons de rire au passage «...La mer c’est dégueulasse, les poissons baisent dedans… ».









Une fois le souper avalé, nous nous organisons pour la nuit, les vents étant trop faibles pour que Bébek Tutu (notre pilote aérien) prenne du service, nous nous relayons donc à la barre. A 06.30 le mardi 29 mai nous sommes à la sortie du banc, toujours sous voiles, tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu’au moment où nous écoutons Chris Parker à la BLU - notre météorologue favori lorsque nous n’avons pas d’autre moyen d’avoir les bulletins – et qu’il annonce la sortie d’un front en Caroline, balayant la côte en amenant du vent du N - NE pour jeudi/vendredi ! Quelques gros mots fusent à bord.

Bon ben…. Nous allons modifier notre trajet et pointer sur Cap Canaveral, en attrapant le courant du Golf Stream pour accélérer un peu. A 17.00 mercredi nous réduisons de la toile, le premier orage arrive. On peste, on le contourne, on passe, le second nous tourne autour. Le système annoncé par Chris Parker avance plus vite que ses prédictions ! Notez qu’une fois l’orage passé, nous avons droit à un magnifique couché de soleil. Le capitaine lui s’en balance complètement des teintes qui colorent le ciel ayant le souci d’arriver avant que les vents commencent leur tour de cadran. Ils sont déjà SO, on est au pré serré. Ils vont devenir O (et vous savez quoi ? On va à l’ouest), avant de tourner N – NE de prendre de la force ce qui en rencontrant le Golf Stream deviendra insupportable. On espère être à la « chotte » bien avant.





Finalement c’est à 03.00 du matin mercredi 30 mai que nous amarrerons les bateaux à couple au fuel dock de Sunrise Marina pour y passer le reste de la nuit sans oublier d’appeler Customs and Border Protection afin de leur signaler notre arrivée en territoire américain. Les formalités seront pour demain en attendant nous allons nous coucher sans demander notre reste.

Le lendemain à 07.00 on tape à la coque et on nous demande d’aller au bureau de la marina pour régler notre nuit….

Les sports fishing sont déjà en train de charger leurs clients, les frigos, les blocs de glace. Les équipiers s’occupent d’installer les lignes, préparent les appâts, donnent un dernier coup de chiffon à tout ce matériel qui vaut une fortune.







… La responsable de la marina nous demande 72$ par bateau pour les 4 heures que nous avons passées au ponton. En plus elle doute de notre bonne foi d’entrée disant qu’elle n’est pas certaine que nous soyons bien arrivés à 03.00 heures du matin comme nous le prétendons. Nous en sommes estomaqués !


Il ne faut pas me prendre pour une « conne » surtout après une si courte nuit de sommeil.

C’est donc parti pour une altercation :

- Le fait d’avoir téléphoné aux autorités à notre arrivée vous confirmera nos dires, non mais j’y crois pas.
- Sur le principe si on paie quelque chose on s’attend à un service, non ? A part nous amarrer au milieu de la nuit on ne voit pas très bien en quoi nous en avons bénéficié.
- Laissez-nous donc rester au ponton ou fournissez-nous une place le temps de nous rendre aux autorités pour finaliser les papiers d’entrée puisque vous nous demandez d’acquitter cette somme qui prévaut pour 24h.

Rien n’y fait, elle n’a aucune place à notre disposition, elle nous éjecte comme des malpropres en réduisant finalement le prix demandé pour les deux bateaux.

Nous quittons donc ce ponton et allons nous amarrer à celui de Bluepoints marina accolé à Sunrise pour avoir la joie de repayer (Oh, 20$ seulement) les deux heures nécessaires pour établir les formalités. Vous imaginez bien que s’il avait été possible de faire autrement nous l’aurions fait. Welcome to Florida !

Il me faudra passer l’écluse et de commencer à remonter l’intercostal jusqu’à Titusville pour me calmer.

A peine amarrés, c’est direction le Hobby Shop afin d’y retrouver nos amis Jimmy et Francina. Les hommes le nez dans les cartons choisissant leurs nouveaux joujoux pendant que nous échangeons déjà de nouvelles recettes de cuisine avec Fran. Quant à Jim lorsqu’il apprend que Thierry a fêté ses 51 ans il y a quelques jours, il n’a pu s’empêcher de lui offrir une tranche de pizza décorée d’une bougie… celle de l’année de trop comme il le lui dit.





En fin de journée et comme tous les jeudis à Titusville, des musiciens descendent dans la rue et offrent des concerts live, toutes musiques confondues. Ce soir ce sera jazz. Ces bons moments.




A partir d’aujourd’hui, je ne vais pas vous faire le récit de notre remontée de la côte Est - tronçon de notre vie que vous connaissez bientôt par cœur - qui se fera par l’extérieur (autant faire que pourra !) ou par l’ICW qui a l’avantage (et c’est le seul) de nous laisser dormir la nuit en nous permettant de nous réfugier lors des passages orageux (oh, je reparle météo) en planifiant des étapes de 45 à 60 miles par jour.

Que faire donc à St-Augustine lorsque le temps est comme cela et que vous avez déjà tout visité au minimum 3 fois ?






Se plonger la tête dans un coffre en pratiquant la politique de l’autruche, attendre que la nouvelle pompe à eau pour le moteur de Gigi et Lulu et le tabac du capitaine arrivent, changer la pompe, prendre en photo les aiglons qui viennent se poser à tour de rôle sur notre girouette en finissant de la courber, manger des glaces, s’étendre dans un parc en attendant que le vent se calme après l’orage, pour repartir.






Que faire à Fernandina lorsque…..






Se dire que c’est bon de se dégourdir les jambes sur 8km aller/retour jusqu’à la plage du Fort Clinch, pour y chercher des dents de requin, que nous identifierons une fois de retour à bord, de rencontrer quelques animaux insolites comme cet Amarillo par exemple qui cherche un refuge dans la forêt, en attendant que le vent…….

Vous connaissez la rengaine.





Qui a dit que la patiente était la meilleure des vertus ?

Finalement une fenêtre d’une semaine s’est ouverte, wahou on n’y croit pas mais on tente une sortie, génial on se retrouve en mer avec des vents de de de ? – attention ça va nous décoiffer – de de de ??? Je vous laisse deviner.

De 5 nœuds ! Ce qui ne suffit pas pour faire avancer New Life. On est donc voiles et moteur. Ce régime violent est annoncé pour la semaine sachant déjà que pour le week-end à venir un nouveau front sortira au Cap Hatteras, ce qui nous amènera vous le savez maintenant des vents à composante N – NE, en plus vous avez bien compris ; nous allons dans cette direction.

Arrivera-t-on ou n’arrivera-t-on pas à Beaufort (NC) avant ce prochain front. That’s the new question. A la vitesse d’escargot à laquelle nous progressons c’est loin d’être certain. Donc, si c’est pour faire du moteur, autant que ce soit dans l’ICW en se couchant le soir pour laisser souffler la machine. Le prochain inlet c’est ? Ste-Catherine. Nous « bifurquons » donc sur Brunswick et nous nous taperons toute la remontée de la Georgie par l’intracostal. J’ai le sourire qui fait trois fois le tour de la tête ! Nos amis Gigi et Lulu continuent tranquillement par l’extérieur sous voiles et moteur.

Marécages, tortues, alligators, pêcheurs oiseaux sont là pour nous distraire tout au long de cette longue étape.






Il nous faut continuer notre route rapidement non seulement pour ranger le bateau, empaqueter nos affaires, le mettre à sec mais également pour éviter les dépressions tropicales déjà très actives cette année. En ce moment, Debby nous inquiète, elle est en train de se former dans le Golfe du Mexique et va, selon les prédictions, traverser la Floride et monter le long de la côte. Imaginez notre soulagement lorsque nous entendons à la radio ce matin que depuis 1851 une telle activité n’a pas été enregistrée surtout si tôt dans la saison !

Nous débutons donc nos journées vers les 06.00 et les terminons aux environs de 18/19.30 après avoir tourné en moyenne 12 à 13 heures au moteur. L’ancre plonge pour la nuit à l’embouchure d’une rivière, le long d’un ponton ou dans un petit décrochement de l’ICW qui a la couleur du chocolat. Le lendemain c’est reparti. A Beaufort (SC) nous en profitons pour boire une bière avec le brooker et voir s’il a éventuellement une personne intéressée par l’achat de notre

« maison flottante ».

Au Cap Fear, Southport Marvin se rappelle les bons moments qu’il avait passé l’année dernière avec son ami Loïc d’U5. Cette fois-ci il se sent bien seul notre moussaillon.

De beaux couchés de soleil le soir nous laissent songeurs pour la suite de notre New Life 2.




A Oriental nous retrouvons le charmant accueil de ce petit village que nous apprécions tout particulièrement. Nos amis Gil et Laura ne tardent pas à venir nous saluer. Mélinda écrit un nouvel article dans le http://towndock.net/ sur notre passage dans les parages. New Life est amarré au quai de la ville, entouré des crevettiers qui déchargent leur cargaison. Inutile de vous préciser ce que nous mangeons ce soir.





On est quelque peu soulagés, la dépression tropicale Debby quitte la Floride après avoir laissé bien entendu les marques de son passage et prend maintenant le large. On décide de s’accorder une pause d’une journée à Oriental pour souffler un peu et faire du vélo avec Marvin avant de continuer.

A Coinjock nous arrivons en même temps que l’orage. Depuis ce week-end, la Virginie et la Caroline sont en état d’urgence, le thermomètre avoisine chaque jour les 100° F. (38°/40°C), de gros orages éclatent le soir et pour ficeler le tout, les tornades font leur apparition, laissant des centaines de foyers sans électricité et faisant d’énormes dégâts. Nous sommes plus qu’heureux d’être dans les parages !

Un arrêt éclair de deux heures à Norfolk et nous repartons avant que les prochains orages n’éclatent à nouveau. Nous sommes arrivés ce matin 3 juillet à 03.30 à Deltaville (VA) où nous sortirons le bateau au chantier et commencerons son désarmement, le nettoyage, l’empaquetage, etc. donc la prochaine mise à jour sera peut–être moins drôle.

Quant à la météo… bla bla bla. Je vous entends râler, alors j’arrête promis.




Avec nos meilleures salutations,
Les New Life en balade

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