Salut à tous,
Lundi 27 octobre nous quittons Deltavillle, après une petite semaine passée à Jackson Creek où nous avons retrouvé quelques amis dont José et Fanfan qui sont à Fisching Bay marina avec Amuitz 2, un Lagoon 47. Que d’espace dans ce catamaran, on s’y perdrait presque. Bernard quant à lui est bien occupé par la partie électrique de Maïlys qu’il change au complet.
Les vents annoncés sont de NE de 10 à 15 nœuds, forcissant dans l’après-midi à 20 nœuds, super c’est exactement ce qu’il nous faut pour descendre jusqu’à Hampton. Nous attendons que le soleil pointe son nez pour lever l’ancre.
Jolie navigation jusqu’à midi, on se ré-amarine, Marvin étant content de barrer en suivant les conseils de son papa.
Nous en profitons pour tester aussi notre nouveau pilote électrique BébekTutu 2. Tout ce passe à merveille, heureux que nous sommes de nous retrouver sur l’eau. Le vent forcit un peu, la mer devient houleuse par l’arrière. Bébek Tutu 2 doit faire ses preuves, il a de la peine à tenir sa course, le capitaine lui donne un coup de main en effectuant les réglages qui lui permettront de nous relayer le moment voulu à la barre. Dans l’après-midi le vent monte entre 25/30 nœuds, le ciel s’assombrit, on se croirait déjà en début de soirée alors qu’il n’est que 15h00. C’est le passage d’un front, mais nous arrivons à Hampton où nous serons à l’abri.
Pour remonter le chenal balisé jusqu’au mouillage, nous lançons le moteur. Rapidement Thierry entend un bruit bizarre, qui ne lui plaît guère. C’est le même bruit que nous avions en arrivant quelques mois auparavant à Deltaville. Sur le chantier Thierry avait pourtant trouvé ce qu’il croyait être la cause de ce bruit, il avait supprimé les vibrations en réalignant le moteur et l’arbre d’hélice, nettoyé le calcaire qui se trouvait entre le presse-étoupe et l’arbre. Apparemment il y a autre chose. A peine ancré Thierry plonge la tête dans le moteur,…
…ses doutes se confirment lorsqu’il change le lendemain matin l’huile de l’inverseur. Elle est opaque, remplie de particules ce qui laisse présager un frottement sur les disques, donc une altération de ces derniers, avec un blocage possible dans un proche futur. Jurons, énervement, le moteur n’a que 800 heures et c’est impensable que la boîte lâche déjà. Une chose est sûre, on ne va pas prendre le risque de continuer sans réparer.
Ce qu’il faut résoudre maintenant, c’est comment et où le faire réparer. Commence pour moi des heures de recherches sur internet afin de trouver un atelier mécanique capable de faire le travail. Impossible de le faire avant une semaine ou deux du côté d’Hampton ; La « Caribean 1500 » (Norfolk-Bermudes) part sous peu, ils sont prioritaires et monopolisent tout sur leur passage. Sans inverseur sur lequel on peut avoir confiance, il est impossible de rester au mouillage, surtout en cette saison, où les coups de vent et les fronts se succèdent, il suffit que l’ancre dérape pour qu’on soit en mauvaise posture. Il nous faut impérativement aller en marina le temps de la réparation. Ici à Hampton, Norfolk ou Portsmouth, elles sont hors de notre budget, nous décidons donc de faire demi-tour jusqu’à Deltaville où nous connaissons bien le chantier Schroeder.
Pour ce faire, il nous faut une météo favorable, c’est-à-dire des vents soufflant du sud afin de solliciter le moins possible le moteur, ce qui n’est pas dans les prévisions pour ces prochains jours. Nous visitons donc Hampton, notamment, l’Air & Space museum qui se trouve juste en face du mouillage. Ce musée, encore plus interactif que celui de Washington permettra à Marvin et Thierry de piloter un DC10, un Pipper, un avion de chasse, la navette Discovery et de jouer avec une multitude de robots.
Lundi 27 octobre nous quittons Deltavillle, après une petite semaine passée à Jackson Creek où nous avons retrouvé quelques amis dont José et Fanfan qui sont à Fisching Bay marina avec Amuitz 2, un Lagoon 47. Que d’espace dans ce catamaran, on s’y perdrait presque. Bernard quant à lui est bien occupé par la partie électrique de Maïlys qu’il change au complet.
Les vents annoncés sont de NE de 10 à 15 nœuds, forcissant dans l’après-midi à 20 nœuds, super c’est exactement ce qu’il nous faut pour descendre jusqu’à Hampton. Nous attendons que le soleil pointe son nez pour lever l’ancre.
Jolie navigation jusqu’à midi, on se ré-amarine, Marvin étant content de barrer en suivant les conseils de son papa.
Nous en profitons pour tester aussi notre nouveau pilote électrique BébekTutu 2. Tout ce passe à merveille, heureux que nous sommes de nous retrouver sur l’eau. Le vent forcit un peu, la mer devient houleuse par l’arrière. Bébek Tutu 2 doit faire ses preuves, il a de la peine à tenir sa course, le capitaine lui donne un coup de main en effectuant les réglages qui lui permettront de nous relayer le moment voulu à la barre. Dans l’après-midi le vent monte entre 25/30 nœuds, le ciel s’assombrit, on se croirait déjà en début de soirée alors qu’il n’est que 15h00. C’est le passage d’un front, mais nous arrivons à Hampton où nous serons à l’abri.
Pour remonter le chenal balisé jusqu’au mouillage, nous lançons le moteur. Rapidement Thierry entend un bruit bizarre, qui ne lui plaît guère. C’est le même bruit que nous avions en arrivant quelques mois auparavant à Deltaville. Sur le chantier Thierry avait pourtant trouvé ce qu’il croyait être la cause de ce bruit, il avait supprimé les vibrations en réalignant le moteur et l’arbre d’hélice, nettoyé le calcaire qui se trouvait entre le presse-étoupe et l’arbre. Apparemment il y a autre chose. A peine ancré Thierry plonge la tête dans le moteur,…
…ses doutes se confirment lorsqu’il change le lendemain matin l’huile de l’inverseur. Elle est opaque, remplie de particules ce qui laisse présager un frottement sur les disques, donc une altération de ces derniers, avec un blocage possible dans un proche futur. Jurons, énervement, le moteur n’a que 800 heures et c’est impensable que la boîte lâche déjà. Une chose est sûre, on ne va pas prendre le risque de continuer sans réparer.
Ce qu’il faut résoudre maintenant, c’est comment et où le faire réparer. Commence pour moi des heures de recherches sur internet afin de trouver un atelier mécanique capable de faire le travail. Impossible de le faire avant une semaine ou deux du côté d’Hampton ; La « Caribean 1500 » (Norfolk-Bermudes) part sous peu, ils sont prioritaires et monopolisent tout sur leur passage. Sans inverseur sur lequel on peut avoir confiance, il est impossible de rester au mouillage, surtout en cette saison, où les coups de vent et les fronts se succèdent, il suffit que l’ancre dérape pour qu’on soit en mauvaise posture. Il nous faut impérativement aller en marina le temps de la réparation. Ici à Hampton, Norfolk ou Portsmouth, elles sont hors de notre budget, nous décidons donc de faire demi-tour jusqu’à Deltaville où nous connaissons bien le chantier Schroeder.
Pour ce faire, il nous faut une météo favorable, c’est-à-dire des vents soufflant du sud afin de solliciter le moins possible le moteur, ce qui n’est pas dans les prévisions pour ces prochains jours. Nous visitons donc Hampton, notamment, l’Air & Space museum qui se trouve juste en face du mouillage. Ce musée, encore plus interactif que celui de Washington permettra à Marvin et Thierry de piloter un DC10, un Pipper, un avion de chasse, la navette Discovery et de jouer avec une multitude de robots.
Quelques jours plus tard, le vent tourne à l’est, sud-est, nous allons saisir cette opportunité pour remonter jusqu’à Deltaville en naviguant voile et moteur pour soulager ce dernier. Le trajet se déroule sans problème. A notre arrivée la marée est basse, il fait déjà nuit et il est difficile de prendre des alignements corrects, nous touchons à plusieurs reprises dans le chenal d’entrée de Stingray Pointe. Pas bien grave, on fait marche arrière et ancrons pour la nuit dans 2m d’eau, attendant la marée du lendemain pour nous rendre chez Schroeder Yacht Systems, notre chantier favori. C’est tout étonnés que nos amis Liz & Chris (de Zulia), Aneth et Peter (de Two Loose), Nilgun et Ali (de Vagabond) voient arriver New Life. Le chantier était au courant de notre retour. Tout le monde est heureux de nous revoir tout en étant désolés de notre mésaventure. Life is life !
L’après-midi même Thierry démonte l’inverseur sur les conseils de Bobby, le mécano du chantier. New Life est amarré à la première place juste à côté du lift au cas où il faudrait le sortir d’urgence en cas d’infiltration d’eau lors du recul de l’arbre d’hélice.
Une fois l’inverseur sorti, Thierry et Bobby le démontent à l’atelier, malheureusement, certaines des pièces sont fixées sous presse spéciale, impossible d’y accéder sans disposer des bons outils.
Seul un atelier spécialisé en transmission peut prendre en charge cette réparation. Du fait que j’avais eu des contacts par internet et téléphone avec Marine Parts Express dans le Maine, nous décidons de leur faire parvenir l’inverseur. Il ne nous reste plus qu’à attendre.
Nous sommes le 31 octobre, c’est la fête d’Halloween qui occupera notre soirée et nous changera les idées. Marvin s’est déguisé pour l’occasion, nous l’accompagnons à Holly Point pour le fameux « Treats or Tricks ».
L’après-midi même Thierry démonte l’inverseur sur les conseils de Bobby, le mécano du chantier. New Life est amarré à la première place juste à côté du lift au cas où il faudrait le sortir d’urgence en cas d’infiltration d’eau lors du recul de l’arbre d’hélice.
Une fois l’inverseur sorti, Thierry et Bobby le démontent à l’atelier, malheureusement, certaines des pièces sont fixées sous presse spéciale, impossible d’y accéder sans disposer des bons outils.
Seul un atelier spécialisé en transmission peut prendre en charge cette réparation. Du fait que j’avais eu des contacts par internet et téléphone avec Marine Parts Express dans le Maine, nous décidons de leur faire parvenir l’inverseur. Il ne nous reste plus qu’à attendre.
Nous sommes le 31 octobre, c’est la fête d’Halloween qui occupera notre soirée et nous changera les idées. Marvin s’est déguisé pour l’occasion, nous l’accompagnons à Holly Point pour le fameux « Treats or Tricks ».
Le parc d’Holly Point est transformé en forêt hantée d’où sortent sorcières, morts-vivants, monstres, sans oublier le Comte de Dracula, mille autres fantômes et gremlins.
C’est avec un réel plaisir que nous déambulons ensuite dans Deltaville où les maisons décorées deviennent hantées, attendant citrouilles allumées, les ensorceleurs de cette nuit magique.
Malgré tous ces monstres, Marvin a passé une bonne nuit, sans cauchemar, il a trouvé la soirée « gigantesquement géniale ». Nous avons eu autant de plaisir que lui. Sans notre mésaventure, on n’aurait pas vécu cette nuit d’Halloween.
Le week-end suivant, nous nous rendons pour mon anniversaire, à Urbana, en compagnie de Liz et Chris afin de participer à l’Oyster Festival (Festival des huîtres), un défilé est organisé pour l’occasion.
Nous ne quitterons pas Urbana sans déguster les roated oysters (huîtres grillées). Ces dernières sont nettement moins salées que celles de Bretagne, l’eau du Chesapeake étant mi-douce, mi-salée. Cette nouvelle saveur valait le détour, bien que je les préfère crues.
Quant à Marvin, il a voulu vous faire croire qu’il avait fait une allergie aux huîtres !
Nous commençons à trouver le temps un peu long, nous appelons Marine Parts Express, qui nous apprend qu’ils n’ont pas le bon outil pour accéder à certaines pièces de notre transmission, qu’ils l’attendent sous peu, nous demandant de patienter encore un jour ou deux pour avoir le détail de ce qui doit être changé, ainsi que le devis de la réparation.
Thierry ayant peur de mourir d’inoccupation décide d’éventrer l’avant du bateau pour finir l’installation d’une nouvelle pompe sous pression, pompe à eau de mer qui me permettra de nettoyer la chaîne et l’ancre lorsque je les remonterai. Avant je le faisais au bidon, je me plaignais sans arrêt de maux de dos; que voulez-vous l’âge commence à se faire sentir ! Thierry m’a en plus annoncé que ce serait mon cadeau de Noël, alors autant qu’il l’installe maintenant qu’il a du temps.
Puis nous partons quelques jours à Bon Air, chez Bob et Cathy (de Raw Courage), qui nous invitent chez eux, histoire de changer un peu d’horizon,………
…et de découvrir les alentours de Richmond sous de chaudes couleurs automnales.
Quant à Marvin, il a voulu vous faire croire qu’il avait fait une allergie aux huîtres !
Nous commençons à trouver le temps un peu long, nous appelons Marine Parts Express, qui nous apprend qu’ils n’ont pas le bon outil pour accéder à certaines pièces de notre transmission, qu’ils l’attendent sous peu, nous demandant de patienter encore un jour ou deux pour avoir le détail de ce qui doit être changé, ainsi que le devis de la réparation.
Thierry ayant peur de mourir d’inoccupation décide d’éventrer l’avant du bateau pour finir l’installation d’une nouvelle pompe sous pression, pompe à eau de mer qui me permettra de nettoyer la chaîne et l’ancre lorsque je les remonterai. Avant je le faisais au bidon, je me plaignais sans arrêt de maux de dos; que voulez-vous l’âge commence à se faire sentir ! Thierry m’a en plus annoncé que ce serait mon cadeau de Noël, alors autant qu’il l’installe maintenant qu’il a du temps.
Puis nous partons quelques jours à Bon Air, chez Bob et Cathy (de Raw Courage), qui nous invitent chez eux, histoire de changer un peu d’horizon,………
…et de découvrir les alentours de Richmond sous de chaudes couleurs automnales.
Parker, le petit-fils de Bob et Cathy passera une journée avec nous. Du coup Marvin se fait un nouveau copain.
Ayant accès à internet depuis leur maison, je relance Marine Part Express qui n’a pas l’air de vouloir nous donner des nouvelles. Ça commence à bien faire.
Ne voulant pas abuser de l’hospitalité de nos hôtes, nous retournons sur New Life. De plus, la météo annonce un avis de grand frais pour demain soir, nous préférons être à bord, car les vents vont souffler fort. Le bateau est bien amarré en marina, mais on n’est tout de même pas tranquille avec l’arbre d’hélice reculé.
Quelle nuit mes amis ! On se serait cru en navigation, gités sur tribord avec des rafales à plus de 60km/h, les amarres on été doublées et des pare-battages rajoutés. Nous avons dû arrêter le chauffage car avec le vent il y avait trop de retour dans la cheminée.Au matin personne n’avait le courage de sortir de la couette, il faisait zéro à bord. Brrrr. C’est l’hiver qui s’installe gentiment, tout comme chez vous. Cet après-midi, il a même neigé. Oh la neige n’a pas tenu, mais il a fait bien froid.
Je relance l’atelier mécanique deux fois par jour depuis quelque temps. Enfin, ils daignent me répondre en m’indiquant qu’ils n’ont pas réussi à obtenir le bon outil et que certaines pièces ne seraient pas disponibles aux USA. Lorsque j’annonce cette « bonne nouvelle » au capitaine,….NO COMMENT ! Nous avons préféré Marvin et moi aller nous balader, malgré le froid, afin que la pression descende.
De retour au bateau, je vais voir Jeff Schroeder et lui explique le topo en lui montrant les différents échanges d’e-mail. Il n’en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. Nous prenons donc la décision de faire revenir l’inverseur au plus vite. Jeff fait dans l’intervalle quelques téléphones et me dit qu’il va trouver un atelier capable de le réviser.
Comme il manquait la cerise sur le gâteau, deux jours plus tard lorsque je contrôle mes courriers, je vois encore un mail de Marine Parts Express ; ils attendent mon numéro de carte de crédit afin de débiter les frais d’envoi qui s’élèvent à seulement 13$ et des poussières avant de l’effectuer. Ne serait-il pas plus simple et plus rapide de me lancer un coup de fil, alors qu’ils connaissent mon numéro de portable par cœur ? Non, non, c’est mieux de faire durer le plaisir. Bref je me fais bien comprendre lorsque je les appelle pour leur donner les renseignements et insiste pour que l’inverseur soit posté aujourd’hui même. Je ne peux en tout cas pas recommander Marine Parts express à qui que ce soit. Je ne leur ferai donc aucune publicité c’est certain.
Voilà où nous en sommes, en attendant, on s’occupe comme on peut, Marvin et Virginie profitent des rayons de l’après-midi pour jouer un peu dehors,…
…pendant que je change les housses des pare-battages en faisant un peu de couture. Thierry tourne en rond, fait du rangement. Quant à nos soirées, c’est DVD, bouquins, bricolages ou alors mes deux hommes se plongent dans une autre époque en devenant les acteurs principaux de la bataille du siècle !
Nous devrions recevoir notre inverseur sous peu, on croise les doigts. Bien sûr nous vous tiendrons au courant de la suite de nos aventures, qui du coup feront certainement moins d’envieux.
Avec nos meilleures pensées.
Les New Life en balade
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