vendredi, 16 septembre 2011

En Suisse, Gruyères, Solalex, Vugelles, La Blécherette

Salut à tous,



La balade helvétique continue puisque nous vous emmenons aujourd’hui au cœur d’un paysage verdoyant des Préalpes fribourgeoises, plus exactement à Gruyères.







Le château construit en 1270 domine majestueusement cette belle contrée, ombragée et parsemée d’essences alpestres. Une légende prétend que le mot « Gruyère » vient de Gruérius, capitaine de la 6ème légion de vandales qui choisit de s’établir dans cette région en 436 et à qui le roi de Bourgogne aurait inféodé la terre et le pays de Gruyères en 510. Ce guerrier, premier ancêtre des comtes vit en cet endroit riche en forêts, en eaux et en gibiers une terre prospère pour y installer ses vassaux qui trouveront des remparts protecteurs à l’heure du danger. Et voilà comment Gruérius fonda la ville de Gruyères ainsi qu’un édifice fortifié qui, au fil de l’histoire, devint l’actuel château.



Contemplant ses terres un soir où le ciel s’était empourpré de rose, une grue blanche s’en vint confiante, se poser sur l’épaule de ce vandale. Voilà dit-il un oiseau d’heureux présage et il choisit dès lors d’en décorer son blason et ses armes.







Mais il convient de distinguer la légende de la réalité. Selon l’historien Hisely qui fit des recherches minutieuses au milieu du siècle passé, que le terme « Gruyère » vient de « grand-gruyer » ce qui en langue romane signifie « garde-forestier ». Cet officier juge des eaux et des forêts était chargé d’administrer et de réprimander les délits de tout un secteur que l’on nommait la Gruerie.



Légende ou réalité, qui dit vrai ? Ce que l’on peut affirmer c’est que les origines de ce château ne sont actuellement pas connues avec précision alors que cette maison comtale figure parmi les plus importante de Suisse romande. Nous savons néanmoins que du XIe au XVIe siècle, dix-neuf comtes y sont attestés. Michel, le dernier comte de Gruyères dut affronter des difficultés financières et annonça sa banqueroute en 1554 (comme quoi, ces soucis-là ne datent pas d’aujourd’hui). Les créanciers des villes de Fribourg et Berne, se partagèrent donc ses terres. Le château fut dès lors le siège des baillis fribourgeois, puis la résidence des préfets jusqu’en 1848. Mis en vente en 1849 il devint la propriété des familles Bovy et Balland qui, tout en y séjournant l’été, s’occupèrent de sa restauration avec l’aide de leurs amis artistes.









Environ 90 ans plus tard l’Etat de Fribourg racheta le château pour y fonder un musée. Sa visite est un passionnant voyage à travers huit siècles d’architecture, de culture et d’histoire.









Les galeries en bois magnifiquement décorées furent construites en 1586-1587, c’est-à-dire près de 300 ans après l’édification du château, ce qui explique que les rayons du soleil ne viennent même plus éclairer l’horloge solaire qui renseignait les châtelains sur le temps qui s’écoulait.







Les vieilles portes, façades et une ancienne mesure à grains donnent de l’originalité au petit village de Gruyères où….








… il fait bon déguster une coupe de fruits accompagnée de crème au baquet…










… avant de redescendre dans la vallée pour voir atterrir ces parapentistes le cœur léger comme l’air alors que nous avons le ventre bien tendu !










Mais Gruyères ce n’est pas qu’une cité médiévale, c’est aussi le nom donné au fameux fromage à pâte dure qui nous manque tant en voyage. Exporté « Le Gruyère » l’est bien, mais à quel prix ? J’avoue que parfois nous craquons pour un petit morceau de cette gâterie. Certains navigateurs suisses rencontrés au cours de nos péripéties ne partent pas sans une meule à bord. C’est vous dire l’importance que ce fromage a, à nos yeux d’helvètes.



Les différents stades de maturation, vieux, salé, mi-salé, doux flatteront vos papilles gustatives et une fois « contaminés » par le virus gruyère le goût du « reviens-y » ne vous lâchera plus. Depuis notre retour au pays, nous en profitons à chaque repas ou presque.










Maintenant que vous avez la panse bien remplie et que vous commencez à prendre de la bedaine avec le gruyère et la crème au baquet, il est temps d’éliminer quelques kilos. Suivez-nous donc à Solalex (Vaud), à la recherche de fossiles marins dans les pierriers du fameux Miroir d’Argentine.








Fossiles marins en montagne ? Ont-ils attrapé une insolation ou quoi ? Je suis sûre que c’est ce que vous pensez.



Coup de chaleur peut-être après une grimpette de 460m de dénivelé en une heure et demie pour atteindre le Roc du Châtelet, mais insolation en tout cas pas. Il faut simplement revenir aux aires secondaire et tertiaire lors de la formation des Alpes puisque cette région était recouverte par les eaux des océans qui ont immanquablement laissé des traces prouvant que coraux et poissons vivaient bien là, à plus 1680m d’altitude, il y a des millions d’années de cela.



Inutile d’enfiler nos palmes, masques et tuba pour découvrir les fonds marins, il y a belle lurette que la mer s’est retirée. Chausser des tricounis, ça fait un peu vieux jeu, - (semelles de soulier, inventées par le célèbre grimpeur genevois Félix Genecand surnommé Tricouni, dotées de clous afin d’en éviter l’usure précoce tout en ayant une meilleure adhérence au terrain et à la roche), alors c’est équipés de bonnes chaussures de marche, de piolets et d’un pique-nique que nous suivons Thierry, notre guide qui connaît la région comme sa poche.








Enfant déjà ses parents et son oncle guide de montagne, l’emmenaient dans le coin pour de magnifiques balades et des nuits en cabane ou partaient à la recherche des fossiles restés enfermés dans la roche depuis des siècles. Il n’a jamais oublié ces moments précieux, en parle encore comme si c’était hier tout en nous alléchant par ce que nous allons peut-être découvrir là-haut.



Tout en suant, nous admirons la majestueuse chaîne d’Argentine, placée entre les sommets des Diablerets et des Muverans, qui fait partie intégrante de la vie des alpinistes romands. Vous serez tout comme nous impressionnés par sa face nord-ouest sur laquelle se situent les Miroirs qui sont et ont toujours été un paradis pour les grimpeurs à la conquête des sommets de ce monde.



N’étant pas une férue de la montagne, je ne peux que m’incliner devant cette imposante masse de roche et saluer le courage de ces alpinistes à l’esprit sportif et compétitif qui, équipés à l’époque d’une simple corde en chanvre, d’une masse et d’un burin, de mousquetons de pompier, s’élevaient à bras nus, sans freinage de sécurité sur un itinéraire dépourvu de pitons. Ils ouvraient en effet leur première voie dans cette paroi splendide qui hantait les esprits de ceux qui avaient déjà traversés son arête. Je cite ici les paroles de quelques l’alpinistes célèbres de l’époque: L’alpinisme n’est pas un moyen pour atteindre un but, mais il a en soi sa propre valeur. Ou encore : Il est dangereux d’aller dans les précipices pour autre chose que pour le plaisir de grimper. Propos tirés du magnifique livre : Les Miroirs d’Argentine, de Claude et Yves Remy aux Editions Charlet. Cet ouvrage rend hommage aux alpinistes qui ont ouvert cette voie, l’ont conquise et à tous ceux qui y ont laissé leur vie.







(Sur ce montage photos, j’ai entouré d’une ellipse une cordée se trouvant au milieu du Miroir lorsque nous effectuions notre ballade. N’ayant pas un objectif suffisant sur mon appareil, j’ai par contre emprunté sur le web les gros plans).



A chacun son sport, son fantasme, nous ne sommes pas des varappeurs, seulement des touristes en herbe voulant trouver des fossiles, continuons donc notre progression. Arrivés au sommet éteignez vos portables svp, admirez la vue et écoutez la mélodie des cors des Alpes qui, traversant la vallée, chatouillera peut-être vos oreilles dans une communion parfaite avec la montagne. Nous trinquons à l’amitié et au plaisir d’être là pendant que les enfants entament leurs recherches, excités qu’ils sont par les récits de Thierry tout en voulant être le premier à crier Eureka.









Voilà nos hommes qui rivalisent d’ingéniosité pour lancer le barbecue et allumer un feu pour chauffer le café. Non, non Jean-Michel, ce n’est pas le moment de faire ta prière, le feu prendra malgré l’ondée qui passe, fais confiance au scout qui sommeille en toi. Soudain la montagne se fait l’écho d’un cri commun lancé par Mael et Marvin qui ont trouvé leur premier fossile. Ils dévalent la pente, fiers de leur découverte. Nous ne rentrerons pas bredouilles ce qui soulage Thierry qui commençait à douter de ses souvenirs d’enfance quant à l’emplacement du pierrier. Ouf, j’ai eu chaud nous avouera-t-il en redescendant, vous m’auriez lynché si on n’avait rien trouvé !












Il y a quelques années, il mesurait 50 cm pour 3,750 kg. Aujourd’hui 16 août, il fête ses 9 ans entouré d’une bande de joyeux lulus qui croquent la vie à pleines dents en ayant plus d’un tour dans leur sac. Heureusement que les jours ne se ressemblent pas, hier il pleuvait des cordes et je me posais mille et une questions pour occuper les copains/copines venus gâter Marvin.



Par chance ce matin l’astre de lumière a gagné sa bataille contre les nuages, il fait un soleil radieux, ce qui a facilité l’organisation des activités extérieures pour défouler cette équipe qui redouble de vitalité.







Le lendemain de cette belle journée, Marvin a rendez-vous avec ses futures maîtresses, histoire de faire connaissance et de découvrir les lieux afin de dédramatiser ce moment tant redouté d’une scolarité non plus en solitaire, mais en groupe dans un nouvel encadrement. Le reste de la semaine est consacré aux achats des fournitures scolaires afin que notre moussaillon se sente prêt pour le lundi 22.



Par la suite - puisque nous allons rejoindre New life à mi-octobre - il ressort de notre discussion avec Mmes Mégroz et Gendre qu’il sera plus motivant pour Marvin de garder des contacts avec sa classe et les copains que de travailler dans l’ombre du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) en changeant trop souvent de correctrices qui ont chacune leurs critères de jugement sur les épreuves rendues sans que l’occasion ne soit donnée à notre marin d’élève de faire leur connaissance si ce n’est pas une simple lettre de présentation.



Je suis loin de critiquer cette méthode d’enseignement d’un niveau comparable à une scolarité privée, puisqu’elle a convenu à Marvin et a répondu à nos attentes durant plus de 3 ans. Mais voilà, le petit grandit en ayant d’autres attentes; les copains manquent, la compétition avec un voisin de table tout en se comparant aux autres, être de connivence entre potes pour faire des bêtises, se retrouver après l’école pour jouer ou pour les devoirs, échanger des jeux ou discuter des derniers Ninjago ou Bakogan sortis, en gros une socialisation normale pour son âge.



Je dois avouer que les derniers 6 mois ont été encore plus « galère » que d’habitude pour arriver à boucler l’année CE2, avec un moussaillon qui n’est déjà pas très scolaire, mais qui en plus, avait perdu le peu de motivation qui lui restait.









On le comprend, y’a pas photo ! Alors lorsque nous avons pris la décision de rentrer plusieurs mois cet été, nous avons décidé de lui trouver un autre environnement scolaire; intégrer une classe pour qu’il se fasse des copains et découvre une nouvelle méthode d’enseignement avec une autre maîtresse que maman. Par la suite – puisque nous repartons et que je reprendrai le flambeau – garder des contacts avec cette classe afin qu’il se sente moins seul lors de ses matinées d’école.



Ce qui est fabuleux également c’est que je pourrai bénéficier d’une collaboration étroite avec Mmes Mégroz et Gendre - ce qui est totalement impossible et impersonnel avec le CNED - qui vont m’épauler en me faisant parvenir par internet les documents distribués à leurs élèves. Marvin pourra ainsi être sur un pied d’égalité et continuer à se mesurer avec ses amis, même à distance. Nous allons également mettre sur pied, dans la mesure du possible, des appels avec la classe via Skype. Bien entendu cette situation n’est que provisoire, le temps que nous trouvions une solution avec New Life et que nous puissions rentrer définitivement en Suisse. Il restera encore à déterminer comment valider cette année au niveau cantonal dans un pays en pleine réforme scolaire.



Le temps des cerises étant terminé, se sont les mirabelles qui occupent les journées de Bluette. Le stérilisateur fonctionne plein pot, c’est le cas de le dire, pour que de beaux bocaux prennent place à la cave et tiennent compagnie aux autres fruits déjà conditionnés pour l’hiver.








Il est tentant il est vrai lors de nos ballades en forêt de cueillir des champignons, mais vaut mieux être connaisseurs ou s’abstenir car si vous vous fiez aux belles couleurs de ces amanites tue-mouches (Amanita Muscaria,) très caractéristiques et facile à identifier, elles vous vaudront une belle intoxication dominée par des symptômes neuropsychiques. On peut lire qu’elles sont parfois consommées pour leurs effets hallucinogènes. En ce qui me concerne prendre quelques clichés m’a largement satisfaite. Si par méconnaissance vous en avalez un jour sachez qu’il n’existe actuellement aucun antidote. Donc dans le meilleur des cas si vous vous y prenez suffisamment tôt c’est-à-dire dans les 30 min après en avoir consommé vous aurez droit à un gros lavage d’estomac.







Et voici deux week-ends que mes hommes attendaient avec impatience. Le premier, la rencontre interclubs de Vugelles-la-Mothe, où le modélisme est à l’honneur.



Quelques passionnés se sont réunis pour présenter et faire voler leurs modèles qui sont des « copiés-collés » d’originaux. Beaucoup d’avions sont montés à partir d’un kit, mais il reste encore quelques puristes qui dessinent, fabriquent leurs avions à partir de plans, voire créent leur propre design. C’est notamment le cas du propriétaire de l’avion bleu (en haut sur le montage photos) puisqu’il l’a dessiné et créé de toutes pièces. 4 ans de boulot et un porte-monnaie bien rempli; le moteur seul a coûté plus de 20'000 fr. Une fois terminé, il lui a fallu passer une licence de pilote et obtenir une immatriculation, son appareil dépassant les 40kg. On comprend que ce passionné soit quelque peu nerveux lorsqu’il fait voler et présente son joujou. Quant au planeur, même s’il s’agit d’un kit de 32kg avec ses 3.80m d’envergure, une fois en vol, on a de la peine à distinguer le modèle du vrai tant ses lignes sont parfaites.








Le second week-end, c’est celui du centenaire de l’aérodrome de la Blécherette, juste à côté de chez nous. Cet aérodrome devenu au fil des ans un aéroport régional, enferme dans ses hangars un véritable trésor pour les amoureux non pas de modélisme cette fois-ci mais de la vieille mécanique et des vieilles carcasses. On peut y admirer notamment un bombardier torpilleur Grumman Avenger, basé à Pearl Harbour en 1945, un Morane-Saulnier MS-317 de 1937, qui était utilisé comme avion-école, un Messerschmitt Bf 108B Taifun de 1938, qui est l’ancêtre des avions à réaction allemands, des Piper L4 qui ont servi durant le Deuxième guerre mondiale, le fameux Pilatus P3-05 qui date de 1958, et bien d’autres avions mythiques qui retracent l’histoire de l’aviation de ses débuts à nos jours.








Ces engins, entièrement restaurés et en état de vol, le sont au prix incalculable d’heures de travail, de persévérance et de patience; sans parler des pièces aujourd’hui introuvables qui doivent être entièrement fabriquées. Tous les passionnés de l’Association pour le Maintien du Patrimoine Aéronautique (AMPA) et du Groupement des avions historiques qui veillent sur ces merveilles peuvent être fiers lorsque ces vieux coucous - abandonnés dans un triste état sur de vieux tarmacs désaffectés ou dans un rebus quelconque - se présentent en bout de piste, font chauffer leur moteur et s’élèvent dans le ciel devant un public conquis.








Quant aux prestations en vol des différentes patrouilles PC7 Team Swiss Air Force, Pioneer Team d’Italie, Royal Falcons de Jordanie, Breitling Wingwalkers d’Angleterre, Yakers de Roumanie, etc, elles ont été tout à fait époustouflantes surtout qu’un vent latéral soufflait fort samedi, ce qui ne facilitait pas la tâche des pilotes en constante recherche de perfection pour leurs figures.








Il ne nous reste plus qu’à attendre mi-septembre pour le prochain spectacle en plein ciel ; le meeting de Sion en Valais où, vous l’aurez deviné nous serons de la fête.



Nous voici au 22 août, jour fatidique pour Marvin. Quand faut y aller faut y aller !








Lorsque je l’ai lâché devant l’école, que je l’ai vu rejoindre ses camarades et entrer en classe, j’ai ressenti comme une grosse boule au fond de la gorge, un grand vide dans l’estomac. J’ai regardé les minutes filer sur ma montre et attendu que les heures de cette « lonnnnguuuue » matinée s’écoulent. A midi j’étais une des premières à l’attendre devant l’école. Quand il est ressorti tout sourire, je l’ai accueilli avec un gros OUF. C’est roller aux pieds qu’il est parti à la rencontre de son papa, n’ayant pas pu attendre son retour pour lui raconter cette première journée en classe, tout à fait géniale.









La première semaine s’est bien déroulée, mais il a fallu que Marvin gère beaucoup de nouveautés, tableau noir, agenda, horaires, quantité de cahiers, de livres, de matériel, organisation de son pupitre, etc. Il ne se sentait pas concerné non plus par les instructions données à toute la classe attendant patiemment que la maîtresse vienne vers lui. Pas mal de choses à découvrir pour ce petit bonhomme qui par contre s’est très vite socialisé en se faisant plein de copains. La seconde semaine, le rythme a quelque peu changé puisque les premiers devoirs sont apparus, j’ai retrouvé du coup mon réfractaire d’enfant qui ne voulait plus rien entendre de l’école. On ne baissera pas pour autant les bras !



Ce n’est pas parce que nous sommes sur le plancher des vaches que nous ne suivons pas la météo. Je ne vous apprendrai donc rien en vous disant que nous sommes en pleine saison cyclonique. Une saison bien active cette année, qui nous donne des sueurs froides. Il suffit de voir une image satellite de notre belle planète bleue pour comprendre de quoi je parle.









Le cyclone Irène…,








….déclaré en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson a fait beaucoup de dégâts sur les Bahamas, il a continué sa trajectoire sur la côte Est de Etats-Unis qui a été en état d’alerte maximum. Il a perdu un peu de son intensité en touchant la Géorgie, la Caroline du Sud et du Nord passant en catégorie 2. Lorsqu’il a touché la Virginie – New Life est sur un chantier à Deltaville – il n’était plus qu’en catégorie 1, avec des vents atteignant 118/150km/h. Autant vous dire que nous n’étions pas tranquilles en suivant les infos sur le net. L’Etat de New York était en alerte maximum, son métro certainement fermé, Irène continuant sa course en longeant cette côte tout en faisant de gros dégâts sur son passage, pour aller enfin s’apaiser au Canada.



Normalement – mais qu’est-ce qui est normal aujourd’hui ? – lorsqu’un cyclone touche les terres ou des eaux plus froides il est censé perdre de son intensité. Irène a suivi un peu se schéma mais pas instantanément, il a laissé sur son passage plus de 70 morts et beaucoup de dégâts. Je sais il y a eu pire, mais quelque soit le nom qu’on leur donne, cyclone, tremblement de terre, tsunami, tornade, etc. ces catastrophes sont de moins en moins prévisibles quant à leur impact ou à leur force plus rien n’entrant dans la « normalité ». A qui la faute, si faute il y a ? Le débat est ouvert.



Une fois les lignes électriques et les connexions internet rétablies nous avons reçu des courriels d’amis nous rassurant sur le sort de New Life. Katia, Lee, Nate, Maria, prouvent bien que la saison cyclonique est loin de se terminer. On croise donc les doigts pour tous ceux qui vivent sur la trajectoire de ces phénomènes espérant qu’ils ne soient pas trop dévastateurs.




Voilà pour ce volet-ci, je vous quitte en vous disant à bientôt.




Avec nos meilleures pensées,


Les New Life en balade