mercredi, 14 avril 2010

Curaçao, le 15 avril 2010

Salut à tous,


Comme les choses deviennent sérieuses côté occupation, que tous les jours Thierry et Olivier se rendent à Piscadera pour aider des copains à remettre à flot leur bateau,





…valait mieux se simplifier la vie côté transport en louant une voiture. Bien entendu il y aura toujours les agences connues et officielles. Le hic, c’est le prix.


Donc, nous nous sommes tournés sur une agence louant des véhicules à des apprentis conducteurs. Y’a rien à redire pour 25 nafl/jour (12$), il faut juste être un peu bricoleurs. Avec Olivier et Thierry aucun soucis de ce côté-là. Quant aux jours « shopping », Paty et moi avons bien vite compris que nos jolies robes devaient rester dans au placard.




Si la voiture laisse à désirer, les plaques numérologiques par contre sont très jolies.





Se sont joints au duo Olivier/Thierry, Mick et Patricja, nos nouveaux potes polonais. Comme Thierry tourne entre 2 ou 3 bateaux en mêmes temps, qu’il n’a que deux mains, il lui fallait du monde pour l’aider. Avec Mick et Patricja aucun soucis, ils sont aussi soigneux et concernés par les projets que le sont nos deux capitaines.





Quant aux propriétaires des bateaux, parlons-en… Jusqu’à aujourd’hui, ils avaient à « dealer » avec des locaux, bien intentionnés, mais pas franchement compétents, ni franchement rapides et qui ne sont pas des navigateurs. Résultat donc lamentable en un max de temps. Notre équipe de choc a tout repris à zéro, ou presque. Après deux mois d’attention, les bateaux sont complètement transformés ; Olivier gérant la peinture, Thierry l’époxy, tous deux donnant également un coup de main au ponçage et aux préparations de Mick et Patricja.


Au départ, les propriétaires ont eu un peu de peine à comprendre le fonctionnement de l’équipe et mêlaient leur grain de sel, certainement pour bien faire en pensant que Thierry et Olivier avaient besoin d’être guidés. Ils ont vite compris le topo.


Comme on n’est pas aussi doué que ce héron,…




… qu’on ne navigue plus - pour l’instant bien sûr - le manque de poisson frais pêché par la ligne New life, se fait sentir. Je privilégie donc les pêcheurs locaux par rapport au supermarché. C’est bien plus sympa, plus typique et plus frais.




Un après-midi, on part en balade avec les enfants et on décide d’aller faire un tour au Fort Beekenburg qui surplombe Caracasbay.





Ce fort érigé en 1703 a été très actif pour la protection de l’île contre les attaques des flottes anglaises et françaises au 18ème siècle. Beekenburg est l’un des forts le mieux conservé de la Caraïbe.



En ce moment l’île est très sèche, il n’a pas plu depuis des mois. Certains petits coquillages se débrouillent comme ils peuvent en s’accrochant aux cactus qui renferment un peu d’eau douce. On n’avait jamais observé un tel phénomène.




Le week-end dernier, à Willemstad, a eu lieu le festival de la peinture sur rue (street painting). Une excellente occasion d’aller déambuler en ville et de découvrir les œuvres d’artistes locaux, ainsi que d’autres venus des USA, d’Allemagne, d’Espagne, etc….



… il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.






L’artiste qui a dessiné Luis Amstrong, l’a fait sur fond de jazz, peignant son tableau en harmonie avec la musique à l’endroit, comme à l’envers. A peine 10 minutes pour créer son œuvre, du délire.






Et celle-ci ? Voici ce que l’on voit si on se trouve du mauvais côté de l’œuvre, …




… positionné du bon côté, on peut découvrir et apprécier la parfaite harmonie d’une perspective.






N’oublions pas l’histoire, avec Simon Bolivar, qui fait partie du décor.






Quant à nos artistes en herbe, ils n’ont pas résisté à l’envie de laisser, eux aussi, une marque de leur passage. Comme le plaisir n’arrive jamais seul, d’autres dessinateurs se sont joints à eux pour créer une œuvre sans barrière, ni tabous.





Même Thierry s’y est mis.





Il est bien dommage que certains organisateurs « trouble-fête » n’aient pas vu cela d’un très bon œil et sont venus nous chercher des poux. J’ai dû louper une coche; l’art n’est-il pas ouvert à tous, surtout lorsqu’il s’agit d’une journée open street painting ?


Il suffisait que je parle un peu plus haut de sécheresse pour que des trombes d’eau nous tombe dessus cette semaine. La pluie a fait mon travail en douchant le bateau de la tête au pied, il en avait grand besoin, je vous le dis. Lessive, coussins, tout y a passé. J’ai même eu l’eau courante dans les éviers de la cuisine, alors je ne me suis pas privée de faire les grands nettoyages de printemps tout en pensant aux dessins fait à la craie par les enfants. Ils ont été effacés certainement dès les premières gouttes. Eh, MM. les organisateurs du week-end street painting, il ne fallait pas s’énerver tout rouge !

Un coup de tondeuse, une partie de rigolade avec papa et on vous quitte pour ce mois-ci.




Avec nos meilleures pensées,

Les New Life en balade